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Quelques photos et commentaires à
propos du concert d'Hirson le 23 mai :

                                                                                   

Hirson 23 mai 2011 Hirson 23 mai 2011 Hirson 23 mai 2011
Hirson 23 mai 2011 Hirson 23 mai 2011 Hirson 23 mai 2011
Hirson 23 mai 2011 Hirson 23 mai 2011 Hirson 23 mai 2011
Hirson 23 mai 2011  Hirson 23 mai 2011
La Voix du Nord - Jeudi 26.05.2011
    
François Eberlé, enchanteur et poète


La roulotte musicale de François Eberlé est passée dans la ville d'Hirson, ...

à la vitesse d'une chanson tendre, lundi soir. Ce baladin de Thiérache a une nouvelle fois enchanté son auditoire à l'Eden.

Une traversée musicale inscrite dans le cadre de la saison culturelle des Transfrontalières et des Lundis Découvertes qui a enregistré la présence de 120 personnes.

Dans les oreilles du public, François Eberlé, guitare sèche en bandoulière et cheveux fous au vent, a semé des notes de musique ailées et des mots fleurant bon la tendresse amoureuse.

Cordes

Sur scène, les cordes les plus sensibles ont vibré : les cordes du violoncelle de Marie, sa fille, qui possède également un joli timbre de voix les cordes du violon de Bruno les cordes d'une autre guitare sèche mais pas aride jouée par Thomas.

Nomade, bohémien, poète, saltimbanque et contorsionniste de la rime, François Eberlé a effeuillé les chansons de son répertoire, musiques et textes originaux, à la française dont celles tirées de son dernier album « Si j'étais ».

Sa plume, ce baladin, un peu Pierrot lunaire, l'a trempée dans les encres les plus chaudes pour réchauffer les coeurs et les âmes présents ce soir-là.
Le blog de Jean-Jacques THOMAS, maire d'Hirson
26 mai 2011

RETOUR AUX SOURCES THIÉRACHIENNES POUR FRANÇOIS ÉBERLÉ.


« A vous ici. A vous là-bas.Vous qui êtes sans visage.Vous qui êtes sans message. Tombée comme une fleur sauvage. Je vous aime malgré les orages ». Malgré le temps, le style demeure. Certes le cheveu demeure aussi long, comme pour le rattacher à son éternelle adolescence, mais les rides apparues et les sourcils blanchis lui confèrent aujourd’hui une profondeur qui n’altère en rien son regard sur la vie. Son look n’est pas sans le faire ressembler à Leny Escudéro. Comme lui, François Eberlé ne s’est jamais considéré comme un produit et la valeur ne sera jamais liée à une place dans un hit-parade quelconque. Depuis toujours, l’auteur aime la musique. Malgré les orages. Comme dans sa chanson « Madame », titre phare de l’album éponyme qui a fait son succès et sa reconnaissance. Après une multitude de concerts en Picardie mais également au-delà, l’artiste s’est posé pour écrire.



Après des titres emplis de poésie comme « Les Grandes Dames », « Cet aveu » ou « Robert Louis Stevenson » qui, contrairement à lui, traversa la Thiérache sans s’y poser, François Eberlé a composé des titres plus incisifs, plus percutants, sans perdre la qualité poétique de sa plume. Accompagné par Marie au chant et au violoncelle, Renaud, au violon et Thomas, au chant et à la guitare, le chanteur a, en famille, offert un concert aux Hirsonnais.


Pour son retour depuis sa dernière prestation salle d’Aumale en décembre 2006 et avant son prochain album retardé par le débordement des eaux du Lerzy, il a choisi l’Eden et une musique emplie d'énergie dans les rythmes et les sons. Des paysages sonores, traités par ordinateur, viennent se poser sur ses mélodies qui continuent cependant – et c’est heureux –de privilégier l'engagement, l'humour et la tendresse. François Eberlé et ses musiciens ont ainsi démontré qu'ils occupent une place de plus en plus importante sur la scène régionale tant par la justesse des textes que par leur qualité musicale. Et la présence du public témoigne que leur fidélité vaut plus qu'une amourette qui passait par là.